La centrale électrique au gaz en Bretagne, ca n’est pas gagné …

Problèmes d'approvisionnement en gaz.

Le collectif Gaspare rappelle que 74% du gaz consommé en France est importé. Il brandit comme argument une étude de GRT Gaz, filiale de GDF-Suez, qui prévoit, en 2020, des problèmes d'approvisionnement en gaz sur52jours dans l'année. De même, le prix de gros du gaz devrait augmenter de 30 à 40% d'ici 2014. Ce qui pourrait avoir des répercussions fâcheuses sur le prix du KW.

Pollution.

La centrale émettrait -dans l'hypothèse où elle fonctionnerait plusieurs mois par an- la quantité de 1.300.000 tonnes par an de CO2, principal gaz à effet de serre. La quantité par jour correspond à celle produite par 700.000véhicules. Elle produirait aussi des microparticules et des pluies acides.

Un projet qui a grossi à vue d'oeil.

La capacité de la centrale est passée de 120MW (projet de Ploufragan) à 450MW. Prévue initialement pour fonctionner quelques heures par an, on parle maintenant de 7.000 à 8.000heures annuelles afin d'être rentable pour l'opérateur privé. Les opposants, qui rappellent que les producteurs d'énergie cherchent surtout à vendre des KW, ont le sentiment que ce fonctionnement est démesuré par rapport aux besoins.

Pas de bonus pour l'emploi.

Seule une trentaine de personnes serait employée pour l'exploitation du site.

Réduire la consommation.

L'association prône la réduction de la consommation électrique. Selon elle, trois ampoules classiques changées en basse consommation par famille en Bretagne feraient économiser 400MW/an.

Des alternatives.

Areva, par exemple, vient d'investir en Allemagne pour la construction d'un ensemble hydromarin qui sera opérationnel avant la centrale prévue en Bretagne et d'une puissance de 200MW.

via…et ceux des opposants – Bretagne – Le Télégramme.