Stocker l’énergie renouvelable : vers des opérateurs intégrés ?

La flexibilité des réseaux électriques montre aujourd'hui ses limites avec le développement massif des énergies renouvelables, éoliennes principalement. Alors que les technologies de stockage d'énergie se diversifient, de nouveaux opérateurs intégrant les métiers de la production et du stockage d'énergie pourraient voir le jour.

Comme en France, la législation allemande donne priorité à l’injection sur le réseau pour l’électricité éolienne. Pourtant, les contraintes techniques liées au maintient de l’équilibre offre-demande empêchent l’Allemagne de tirer totalement parti de la part renouvelable de son mix de production. 0.4% de l’électricité produite par les éoliennes en 2010 a ainsi dû être perdue ; un chiffre certes faible en relatif, mais en croissance de 69% par rapport à 2009 (1), et qui représente tout de même 150GWh.

Ce problème technique se traduit directement par une volatilité accrue des prix de l’électricité sur les marchés spots (de -500 à plus de 1000€ en 2009/2010 en Allemagne) et lève le voile sur le défi que représente la gestion de l’intermittence des sources d’énergies renouvelables aujourd’hui. Et la situation devrait devenir encore plus critique avec l’objectif européen de 34% de production électrique à partir de renouvelables d’ici à 2020.

Le problème technique devient presque un lieu commun aujourd’hui et pourtant les cadres économiques et réglementaires ne sont pas encore à la hauteur : il n’y a aujourd’hui aucune rétribution au service du stockage d’énergie. Quel développeur de parc éolien investirait un euro pour compenser les intermittences qu’il crée dans le réseau alors que sa production est toujours prioritaire, comme c’est le cas en France ou en Allemagne (2)? Les gestionnaires de réseaux européens, eux, n’ont pas le droit de posséder ni d’opérer d’installations de stockage.

Pour compenser ces intermittences, on utilise aujourd’hui la flexibilité des centrales à combustion. Cela a cepandant des limites et conduit parfois à les faire tourner « Full speed no load » (3) (sans vente sur le réseau) pour pouvoir prendre le relais des renouvelables. Le développement des interconnexions permet également de mieux répartir les besoins sur le réseau mais ces projets subissent des contraintes administratives et sociétales qui les repoussent sans cesse (14 ans de négociation pour la ligne France-Espagne).

C’est pourquoi l’autre alternative, le stockage d’énergie, sera de plus en plus à l’ordre du jour dans les prochaines années. D’ailleurs la pression réglementaire s’accroit sur les nouveaux projets renouvelables : une récente loi californienne (4) et le dernier appel d’offre Français (5) pour des projets éoliens en Corse et en Outre-mer imposent à présent de construire des capacités de stockage en parallèle de projets d’énergies intermittentes. Les technologies se diversifient également, de systèmes éprouvées comme le pompage hydraulique à des technologies aujourd’hui plus expérimentales comme le stockage d’hydrogène. Les systèmes à air comprimé (CAES et systèmes adiabatiques) ou les batteries pourraient également présenter des opportunités intéressantes (6). Le coût de tels systèmes, bien que très élevé aujourd’hui, devrait décroitre massivement dans les prochaines années. Des marchés de niches, les milieux insulaires par exemple, peuvent d’ores et déjà être rentables et serviront de rampe de lancement au marché de masse.

Intégrer adroitement les systèmes de stockage d’énergie et les fermes éoliennes sera demain un levier concurrentiel puissant sur le marché des technologies de production énergétique verte, et pourrait mener à la création de nouveaux acteurs d’intégration dans l’écosystème. Des compétences mixtes sont nécessaires, et commencent à être développées par les acteurs clefs du secteur.

Au-delà de la technologie, une telle transition repose également sur l’évolution pressante des contraintes règlementaires. C’est une condition sine qua non à la naissance de compétences et de business models permettant la gestion de la transition énergétique vers un mix soutenable durablement, de la production d’énergie renouvelable à son injection dans le réseau.

Louis-Marie Jacquelin, Responsable Stockage d'énergie, ENEA Consulting

Luc Payen, Consultant nouveaux modèles d'affaire et innovation technologique, ENEA Consulting

Sources :

1. Ecofys. Abschätzung der Bedeutung des Einspeisemanagements nach EEG 2009. Berlin : s.n., 2011.

2. THE EUROPEAN PARLIAMENT. Directive on the promotion of the use of energy from renewable sources. 23/04/2009. ici.

3. A.I.S.B.L., European Turbine Network. Enabling the Increasing Share of Renewable Energy in the Grid. 31/05/2011. ici.

4. California legislature—2009–10 regular session. ASSEMBLY BILL No. 2514. 19/02/2010. ici.

5. Ministère de l'écologie. Appel d'offre pour l’installation d’éoliennes Outre-Mer et en Corse. 12/11/2010. ici.

6. Enea Consulting. Facts & Figures : Le Stockage d'énergie. Enea Consulting. Jan 2011. ici.

viaEnerzine.com – Stocker l’énergie renouvelable : vers des opérateurs intégrés ?.

Application Lifecycle Management – Requirements management

Un produit spécialisé dans la gestion des exigences qui n’est pas Open-source, mais qui est gratuit : http://www.iconcur-software.com/index.html

Un autre produit, beaucoup plus connu : JIRA

Un produit open-source qui semble bien vivant : http://www.agilefant.org/

Tiens … j’ai un commentaire (en anglais) qui trouve ca intéressant … le web, ca n’est pas croyable !
Donc, je complète avec ce qui me parait important, à savoir que l’acteur qui me parait à la fois industriel et sérieux est IBM, avec son offre Rational ; ca s’appuie sur la plateforme Jazz qui est OSPC, ce qui permet de connecter d’autres outils déjà existant dans l’entreprise qui respectent généralement cette norme open-source.

Thierry Curty | Le Cercle Les Echos

Serial entrepreneur patenté proposant des solutions simples à des problèmes simples qui paraissent insolubles.

Les papelards qui prouvent que je suis aussi compétent que ceux qui nous ont mis dans la situation que nous vivons aujourd'hui, je leur ai bouté le feu avec délectation voici déjà bientôt 15 ans.

Je propose une solution pour rendre l'économie plus transparente avec l'AMI : http://soyons-AMI.fr

Je lance ici un appel aux entrepreneurs, pour qu'ils souscrivent à l'AMI, en nombre, et mettent ainsi en place le plus grand instrument économique et financier pour financer l'entreprise dans un système plus ouvert, plus transparent et plus démocratique.

J'ai aussi d'autres solutions à proposer, par exemple pour résoudre définitivement le problème des retraites sans renoncer à la répartition et en pouvant même élever la rente minimale et avancer un peu l'âge de départ….dont je compte bien parler plus tard, une fois que mon appel aux entrepreneurs aura été entendu pour réaliser l'AMI.

J'ai d'autres solutions à d'autres problématiques à proposer à la population, mais je les garde sous le coude. On m'a toujours dit qu'il fallait garder de la réserve sous le pied.

viaLe profil public de ‘Thierry Curty’ | Le Cercle Les Echos.

Denis Garnier | Le Cercle Les Echos

Un CAP de dessin, un BEP de Génie Civil, 37 ans d'expérience dans le secteur hospitalier, syndicaliste au plan national, Membre du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière.

Auteur de deux livres:

« Libérez-vous! De l’économie contre le travail » aux éditions Le Manuscrit – 2011

« L’hôpital disloqué » aux éditions Le Manuscrit – 2011

Amateur d'économie et intervenant sur la prévention des risques professionnels et des conditions de travail.

viaLe profil public de ‘Denis Garnier’ | Le Cercle Les Echos.

La dette, cette source de profits ! | Le Cercle Les Echos

Enfin, c’est clairement exprimé dans un des principaux journaux du pays.

Et maintenant, si les politiques n’intègrent pas cela dans leur discours, c’est qu’ils sont absolument malhonnêtes.

C’est l’un des sujets les plus importants du moment et pourtant les causes premières de la dette sont tues ! Dans ces conditions, les bonnes réponses deviennent impossibles.

Contrairement aux vérités très largement répandues, « la dette n’est pas le résultat d’une tendance à la hausse des dépenses publiques, mais de l’effritement des recettes publiques […] Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros, en 2010, le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales », souligne le manifeste des économistes atterrés.

Privatisation de la création monétaire

La volonté du pouvoir en place d’expliquer la dette par un excès de dépenses ne vise en fait qu’à justifier la privatisation des États, derniers remparts contre l’insatiable envie de profits des prédateurs de l’économie. Je ne peux à cet endroit que recommander vivement la lecture de « L’État prédateur » de James K. Galbraith. Vous y apprendrez comment une coalition de puissants lobbies transforme les États en « république-entreprise » et détournent l’action et les fonds publics au profit d’intérêts privés.

Combinés au « Triomphe de la cupidité » de Joseph Stilglitz  et au « Monstre doux » de Rafaelle Simone, ou bien encore à « La  trahison des économistes » de Jean-Luc Gréau, les arguments des orthodoxes de l’économie libérale mondialisée s’effondrent comme des châteaux de cartes. Les prédateurs nous essorent et nous ne sommes pas obligés d’applaudir ! Je veux verser au débat une des causes qui expliquent plus de 80% du montant de la dette actuelle de la France. C’est l’histoire de la privatisation de la création monétaire. Pour bien comprendre le phénomène, remontons dans le temps.

L’emprunt et la dette avant 1973 :

Lorsque l’État avait besoin d’investir (sur la base d’un plan), il empruntait à la banque de France sans intérêt. C’était de l’argent créé pour les besoins du pays. Cet argent prêté disparaissait au fur et à mesure des remboursements par l’État, c’est-à-dire par l’impôt collecté qui permettait le remboursement à la Banque de France.

À cette période, qui dura de 1945 à 1973, « Les trente glorieuses », il n’y avait aucun déficit, aucune dette si ce n’est les emprunts en cours auprès de la banque centrale. Si les emprunts auprès de la banque centrale étaient trop importants ou si la France ne les remboursait que partiellement, alors la création de monnaie s’apparentait à ce qu’on appelle communément la planche à billets. On imprime des billets sans valeur correspondante. Cette situation provoquait de l’inflation qui pénalisait d’une part les prêteurs (prêts de banque à taux fixes contre inflation) et d’autre part affaiblissait la France pour les échanges internationaux (inflation, produits plus chers donc moins compétitifs…).

Le pouvoir politique avait une emprise sur l’économie, qui à l’aide d’un plan pouvait programmer l’investissement de l’État sur plusieurs années. Il suffisait de maîtriser les dépenses (développement des services publics par exemple) et les recettes (impôts). L’année 1974 fut la dernière qui connut un budget excédentaire !
Il n’y avait pas de règles d’or, mais il n’y avait pas non plus de déficit. Les hausses d’impôts et de cotisations sociales étaient les leviers du financement de l’État et de ses comptes sociaux.

L’emprunt et la dette après 1973 :

Permettez-moi de reprendre les explications portées sur Wikipédia :

« La Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France (aussi appelée loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, et parfois, péjorativement, loi Rothschild, allusion au fait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est une loi votée en France sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie et des Finances, sous la présidence de Georges Pompidou. L’article 25 de cette loi est le suivant : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Cet article a également été repris par l’article 104 du traité de Maastricht et par l’article 123 du traité de Lisbonne.

Cette loi modifie l’organisation de la Banque de France et affaiblit les droits du Trésor public par rapport à celle-ci. L’article 25 interdit en effet au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à un taux d’intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu’alors le droit. Les gouvernements français devront dès lors trouver d’autres sources de financement, principalement en empruntant à des taux d’intérêt plus élevés aux banques privées ou encore par des emprunts nationaux. »

La dette française n’est pas une fatalité

À ce jour, la dette française s’élève à 1 650 milliards dont 1 400 milliards représentent le cumul des intérêts payés, qu’il a fallu. En 2012, les dépenses totales de l’État s’élèveront à 366 milliards d’euros et les recettes fiscales nettes à 273 milliards, soit un déficit de 93 milliards d’euros.

50 milliards d’euros d’intérêt tous les ans

Dans ces 366 milliards d’euros de dépenses figurent 50 milliards d’euros qui représentent les seuls intérêts de la dette à payer tous les ans – 1er poste de dépense de l’État, plus important que les dépenses de l’éducation nationale. Sans ces intérêts, le déficit n’aurait été que de 43 milliards !

Sur l’ensemble des années 1980 à 2008, les soldes primaires des budgets des administrations publiques furent en moyenne équilibrés. Les années 2009 et 2010 font figure d’exceptions.

Remettre en cause le système

Si on reste dans ce système dans lequel la dette alimente la dette, dans lequel les États se font siphonner par les « banquiers », les fonds de pension et les assurances vie, il n’y a aucune issue si ce n’est celle de revenir à la structure de l’époque prérévolutionnaire de 1789. Les seigneurs ont seulement changé l’étendue de leurs territoires. Les États seront purement et simplement privatisés, le monde du travail sera le tiers État et le pouvoir politique remplira le rôle du clergé bienveillant. Cela durera jusqu’au sanglant réveil.

Si l’on remet en cause le système, c’est-à-dire si les États retrouvent leur faculté d’emprunter sans intérêt auprès de leur banque centrale, s’ils retrouvent la maîtrise de leur économie, alors il faut revisiter l’économie avec une source d’espérance pour les peuples.

Deux scénarios sont possibles :

1) La dette est intégralement remboursée : dans ce cas, et pour éviter tout risque de forte inflation, l’État devra monétiser progressivement les 1 600 milliards de dettes. Un échelonnement de 30 ans à 50 ans est dans ce cas nécessaire. Il ne coûtera pas plus cher que les sommes aujourd’hui versées pour payer les seuls intérêts de la dette avec l’avantage, dans ce cas, de rembourser aussi le capital, ce qui n’est pas la situation actuelle. Le problème de la maîtrise du déficit restera entier. Il faudra augmenter les recettes et réduire les dépenses non productives.

2. La dette est estimée comme impropre, c’est à dire, que l’État considère qu’il a déjà payé les intérêts (tous les ans en France ce sont près de 50 milliards). Quant au capital, il n’existe pas puisqu’il est créé par l’emprunt qui disparaît. Dans ce cas, la dette doit faire l’objet d’une révision totale ou partielle (comme en Grèce). En France, des 1 600 milliards, il ne resterait à rembourser au maximum que 200 milliards. Cela change tout. Dans cette nouvelle configuration, l’État récupère immédiatement 50 milliards d’Euros par an. Le déficit annuel est ainsi ramené de 90 milliards à 40 milliards et surtout, la France retrouve sa capacité d’emprunt pour investir et relancer l’économie.

La maîtrise du volume d’argent en circulation dans l’économie

Mais ces mesures ne règlent que la dette actuelle sans remettre en cause le système qui la génère. Certains parlent de séparer les banques de dépôt, banques de prêts et banques d’affaires. C’est une bonne idée qui nécessite toutefois de traiter aussi de la création monétaire. C’est-à-dire la maîtrise du volume d’argent en circulation dans l’économie. C’est tout le débat entre l’économie réelle, celle qui sert les États, les citoyens et les entreprises et l’économie que j’appellerai financière, qui est l’œuvre du monde de la spéculation. Plus le volume de la monnaie s’éloigne d’une contrepartie réelle, plus le système devient bancal et risqué. C’est la crise actuelle.

Plusieurs écoles s’affrontent pour trouver les bonnes solutions. Parmi elles, j’ai noté celle de « 100 % monnaie » ! Elle consiste en un transfert de la création monétaire depuis les banques privées vers la banque centrale, en imposant aux banques commerciales des réserves de 100% des dépôts monétaires.

« L’augmentation de la masse monétaire ne pourrait plus avoir lieu comme actuellement par des émissions de nouveaux crédits des banques commerciales, mais seulement par une émission monétaire de la Banque centrale ». C’est la reprise en main de l’économie par les États.

L’économie doit revenir au simple bon sens

C’est absurde diront tous les économistes orthodoxes ! C’est ce qu’il faut faire diront les hétérodoxes ! L’entre-deux existe-t-il en économie ? À ce jour, il est pour le moins évident que le système arrive à bout de souffle et qu’il conduit à de graves conséquences pour les populations et le monde du travail, comme j’en parle dans mon livre « Libérez-vous ! De l’économie contre le travail ».

L’économie devrait revenir au simple bon sens. Quel est son but ? N’est-il pas d’organiser le développement d’une société équilibrée au centre de laquelle l’homme devient une ambition ? Qui doit organiser la cité ? Qui peut permettre de veiller aux intérêts collectifs sans oublier personne ? Là est la question !

viaLa dette, cette source de profits ! | Le Cercle Les Echos.

CO2 : les nouvelles règles du jeu – ADEME

Les 3 scopes :
– direct
– indirect, lie a la conso d’energie
– autres indirects, amont et aval

3 methodes d’evaluation
– Iso 14064-1 (2006) seule norme internationale
– methode privee des industriels
– Bilan carbone, en Fr, dev par l’ademe, le +utulise. Cede a l’Association Bilan Carbone.
6000 etudes depuis 2004

Les points a ameliorer :
– le vivant
– utilisation et fin de vie
– regles d’allocation (lorsque plusieurs produits)
– donnees internationales manquantes

La base Carbone
Base nationale de reference pour le realisation de bilans GES
– 1900 facteurs d’emissions (acier, …)
– donnees source : aleur moyennes. Ex : nombre de kms moyen trajet travail

Enjeux majeurs de la compta GES
– la coherence
– le scope 3 peut representer 70%
– le cout de collecte des donnees
– le passage a l’acte

Rejet gaz contribue moins, mais …
10% du gaz russe fuirait
1 t de CO2 comme 23 t de CH4

Parc immobilier + transport ?
Le bilan ne s’ameliore pas

Il faut faire les calculs d’incertitude en meme temps.
En general, ca evolue dans le bon sens, et c’est ca qui compte.
Les entreprises ont en general des surprises.

Question pour le train : ca dependra de quoi ? Techno utilisee ? Saison / heure ?

Transport aerien ?
Depart et arrivee en France
L’enjeu quota est plus important que l’enjeu bilan carbone

Les eco-gestes
sensibilisation
Ne pas se sentir impuissant

Le risque du bilan carbone n’est-il pas de rejeter vers les sous-traitants ?
Oui, bien sur. Donc scope 3

Le suivi des actions ?
On a des elements dans les guides sectoriels
Mais non, c’est tres leger. Le prefet a un vague role

Iso 14 040
Analyse des cycles de vie

Prod enr locale ?
Non, car massivement deja pris en compte sie moyen. Existyant depuis longtemps + Les nouveaux moyens sont deja finances par l’obligation d’achat

0,62 kg de co2 / kg transporte depuis 2006. Est-ce que j’ai le droit de comptabiliser le fait que Madame Michu ne prendra pas sa voiture.
Oui, vous avez le droit. Mais a quoi ca sert ?
Et le green-bashing finit par se voir.
Il faut juste viser d’etre efficace


Septembre 2011 : la conjoncture énergétique de la France > Energies – Enerzine.com

Septembre 2011 : la conjoncture énergétique de la France

D’après le dernier bulletin de la conjoncture énergétique publié par le Commissariat Général au développement durable, la consommation totale d'énergie primaire du mois de septembre 2011 est inférieure de 2,1 % à celle de septembre 2010 : « La clémence des températures, le prix élevé des énergies et la faiblesse de l'activité expliquent ce recul. »

De son côté, la production nationale d'énergie primaire du mois de septembre est inférieure de 0,8 % à son niveau d'il y a un an. En cumul sur un an, elle augmente toutefois de 5 % avec le retour à la normale du nucléaire.

En cumul sur les 12 derniers mois, la consommation augmente de 2,3 % en données corrigées du climat, sous l'impulsion de la demande d'électricité qui croît de 5,6 %. Avec une consommation qui décroît davantage que la production, les exportations d'électricité augmentent sensiblement en septembre.

Le cours du baril de pétrole brent daté se maintient à plus de 110 $ (dollars). La facture énergétique du mois d'août reste proche de 5 milliards d'euros, mais en cumul sur un an à 57 milliards d'euros, elle augmente de 32 %.

La production

La production nationale d'énergie primaire du mois de septembre est inférieure de 0,8 % à son niveau d'il y a un an. La production nucléaire diminue de 0,6 % et l'hydraulique de 9,4 %, alors que l'éolien progresse de 62 %. En cumul sur les 12 derniers mois, la production nationale augmente de 5 %, avec + 6 % pour le nucléaire et + 15 % pour l'éolien.

Le taux d'indépendance énergétique reste proche de 49 % en septembre comme sur l'année écoulée.

La consommation d'énergie primaire

La consommation totale d'énergie primaire du mois de septembre 2011 est inférieure de 2,1 % à son niveau de septembre 2010. La consommation de chaque énergie primaire diminue : – 1 % pour l'électricité, – 2 % pour le pétrole, – 5 % pour le gaz et – 8 % pour le charbon. En cumul sur un an, la consommation d'énergie primaire progresse de 2,3 % en données corrigées du climat.

Les consommations finales par énergie

La consommation de charbon est orientée à la baisse dans les centrales thermiques, elle rebondit dans la sidérurgie.

Les livraisons de produits pétroliers du mois sont faibles pour un mois de septembre, 2 % de moins qu'il y a un an, du fait des carburants (- 0,6 %) et du fioul domestique (- 7,7 %). Pour ce dernier, les livraisons diminuent en raison de la hausse des prix, alors qu'elles augmentaient depuis deux mois quand les prix baissaient. En cumul sur 12 mois, les livraisons de produits pétroliers augmentent de 0,7 % en données corrigées, leur hausse provenant des carburants routiers, des carburéacteurs et des fiouls lourds industrie.

La consommation totale réelle de gaz diminue de 5 % en septembre 2011 comparé au même mois de 2010. En données corrigées du climat et en cumul sur un an, elle est stable.

La consommation d'électricité diminue pour le quatrième mois consécutif, de 2,7 % en septembre par rapport au même mois de 2010. Alors que la consommation diminue en basse et haute tension, elle augmente en moyenne tension. En cumul sur un an, la consommation augmente de 0,2 % en données corrigées.

Les émissions de CO2

Les émissions de CO2 liées à la combustion de l'énergie, corrigées du climat, diminuent de 2,7 % en septembre 2011 comparé à septembre 2010, et de 1 % en cumul sur un an. Elles se situent ainsi 7,6 % en dessous de leur niveau de l'année 1990.

La facture énergétique

La facture énergétique s'élève à 4,8 milliards d'euros en août, 20 % de plus qu'en août 2010. Elle reste voisine de 5 milliards d'euros depuis novembre 2010. En cumul des 12 derniers mois, la facture énergétique augmente de 32 % par rapport aux 12 mois précédents, pour atteindre presque 57 milliards d'euros.

viaSeptembre 2011 : la conjoncture énergétique de la France > Energies – Enerzine.com.

Les intiatives Desertec et Medgrid sont complémentaires > Electricité – Enerzine.com

Les intiatives Desertec et Medgrid sont complémentaires

Le Commissaire européen à l’énergie Günther Oettinger a salué jeudi la signature d’un Memorandum d’entente entre les initiatives industrielles Desertec (DII) et Medgrid.

Selon lui, ce protocole d'accord permettra d’établir une coopération plus étroite entre les deux initiatives du secteur privé, qui demeurent essentielles à la promotion d’une coopération dans les énergies renouvelables entre l’Union Européenne (UE) et des pays sud de la Méditerranée.

Les initiatives Desertec et Medgrid se veulent complémentaires : le premier se concentrant sur la production d’énergie et le second sur la partie transmission.

Les domaines de coopération comprendront l’échange d’informations, la mise à jour des progrès réalisés, l’évaluation conjointe des synergies potentielles, et les efforts conjoints de l’UE, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pour obtenir un cadre réglementaire plus favorable pour le marché des énergies renouvelables.

« En conjuguant leurs efforts et en coordonnant leurs démarches, les deux initiatives prennent une véritable dimension européenne. Il y a maintenant une perspective concrète pour l’énergie solaire et éolienne produite dans l’intérêt commun des citoyens européens, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’un bénéfice pour les deux marchés » a déclaré le Commissaire européen à l’nergie.

Desertec (Dii) est une initiative conjointe du secteur privé, fondée en octobre 2009 à Munich. Il vise à produire de l’énergie renouvelable (solaire et éolien) dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour répondre à la demande locale et européenne. L’objectif à long terme est de répondre à environ 15% de la demande d’électricité en Europe d’ici 2050. Les actionnaires du projet sont majoritairement des compagnies allemandes et comprennent entre autres : ABB, Siemens, Deutsche Bank, et EON.

Medgrid, créé à la fin de l’année 2010 à Paris, a pour ambition de promouvoir de nouveaux réseaux d’électricité à haute capacité sur le pourtour méditerranéen, d’;étudier leur faisabilité technique, et de donner un point de vue économique et institutionnel. Cette infrastructure reliera les côtes sud, est et nord de la méditerranée par un réseau de transport d’électricité alimenté principalement à partir de sources d’énergies renouvelables. Les fondateurs sont majoritairement français et comprennent entre autres : l’Agence Française de Développement (AFD), Alstom Grid, Areva Renouvelables, EDF, RTE.

Étant donné que l’objectif des deux initiatives à long terme est le développement des énergies renouvelables dans les pays de l’Est et du Sud, et du transport vers les marchés locaux et européens, une collaboration accrue permettrait selon l’UE de créer « de fortes synergies et d’avoir un impact positif sur l’intégration du marché. »

viaLes intiatives Desertec et Medgrid sont complémentaires > Electricité – Enerzine.com.

La centrale électrique au gaz en Bretagne, ca n’est pas gagné …

Problèmes d'approvisionnement en gaz.

Le collectif Gaspare rappelle que 74% du gaz consommé en France est importé. Il brandit comme argument une étude de GRT Gaz, filiale de GDF-Suez, qui prévoit, en 2020, des problèmes d'approvisionnement en gaz sur52jours dans l'année. De même, le prix de gros du gaz devrait augmenter de 30 à 40% d'ici 2014. Ce qui pourrait avoir des répercussions fâcheuses sur le prix du KW.

Pollution.

La centrale émettrait -dans l'hypothèse où elle fonctionnerait plusieurs mois par an- la quantité de 1.300.000 tonnes par an de CO2, principal gaz à effet de serre. La quantité par jour correspond à celle produite par 700.000véhicules. Elle produirait aussi des microparticules et des pluies acides.

Un projet qui a grossi à vue d'oeil.

La capacité de la centrale est passée de 120MW (projet de Ploufragan) à 450MW. Prévue initialement pour fonctionner quelques heures par an, on parle maintenant de 7.000 à 8.000heures annuelles afin d'être rentable pour l'opérateur privé. Les opposants, qui rappellent que les producteurs d'énergie cherchent surtout à vendre des KW, ont le sentiment que ce fonctionnement est démesuré par rapport aux besoins.

Pas de bonus pour l'emploi.

Seule une trentaine de personnes serait employée pour l'exploitation du site.

Réduire la consommation.

L'association prône la réduction de la consommation électrique. Selon elle, trois ampoules classiques changées en basse consommation par famille en Bretagne feraient économiser 400MW/an.

Des alternatives.

Areva, par exemple, vient d'investir en Allemagne pour la construction d'un ensemble hydromarin qui sera opérationnel avant la centrale prévue en Bretagne et d'une puissance de 200MW.

via…et ceux des opposants – Bretagne – Le Télégramme.

Un projet de « réseau électrique intelligent » en test à Lyon et Grenoble – Le Progrès

Quarante  millions d’euros d’investissement, 4 ans d’expérimentation, 1000 particuliers testeurs à Lyon et Grenoble, et cinq partenaires majeurs du secteur énergétique (ERDF, GDF Suez, Schneider Electric, Gaz Electricité de Grenoble et Grenoble INP). Le projet GreenLys de « réseau intelligent » entend répondre aux enjeux des nouveaux modes de production d’électricité, d’augmentation de la consommation, de multiplication des acteurs et de souci de l’environnement. Ce réseau « intelligent » ou « communicant » doit permettre aux fournisseurs de mieux gérer leur production, aux distributeurs d’anticiper les périodes de forte demande. D’intégrer aussi la production décentralisée intermittente. L’une des réalités à gérer est celle d’une consommation d’électricité qui augmente et dont le pic à risque de 19 heures, augmente, lui, encore plus. D’où la nécessité, dans le cadre d’un intérêt partagé, d’inciter le client à mieux consommer en heures creuses et moins en heures pleines pour une facture allégée et moins d’empreinte carbone.

Les testeurs recherchés seront dotés de compteurs Linky, les fameux compteurs communicants, et de box de gestion de l’énergie électrique. « Il faut un client engagé qui comprend son rôle dans le système global », défend Jacques Longuet directeur régional d’ERDF. Les partenaires reconnaissent qu’ils ne trouveront pas d’emblée 1 000 volontaires, mais comptent sur quelques centaines, et l’observation des comportements lors de la période de chauffe qui débute, pour en tirer les premiers enseignements fiables.

Concernant l’aspect privé des données communiquées, « la confiance est nécessaire. Le client doit avoir des garanties sur la bonne utilisation de ses informations », livrent les partenaires.

Greenlys reçoit le soutien de Lyon et de Grenoble retenues notamment pour leurs éco-quartiers (Confluence à Lyon et ZAC de Bonne et Presqu’île à Grenoble).

viaRhône | Un projet de « réseau électrique intelligent » en test à Lyon et Grenoble – Le Progrès.